Our markets are growing…But what about the positioning?

Par Gaétan TeJe
Le positionnement, la place à prendre au cœur des pensées et de ‘l’esprit’ même des décideurs dans un marché ou dans une situation, est perçu par de nombreux stratèges comme étant la clé des actions marketing – voire même de la stratégie d’ensemble de l’entreprise ou de l’organisation.

Mais la frontière entre le positionnement et l’image globale de ces dernières s’est vue érodée depuis de nombreuses années, au point où le positionnement de plus en plus dans sa définition, son expression et même souvent sa valorisation, n’est plus le seul apanage des hommes du marketing de la publicité, et de la vente.

Que vous soyez du département financier, des ressources humaines, de la production, dans la gestion des stocks, du marketing, ou que vous siégiez au conseil d’administration de votre entreprise, il vous est déjà arrivé de répondre au moins une fois à une question dans le registre : « Mais Guy, qu’est ce que vous avez encore créez chez vous comme ça ?». Car, que vous exerciez dans le back office ou en front office, l’expression du positionnement de votre entreprise à travers chacune de ses prises de parole rejaillira presque autant sur elle que sur chacun d’entre vous qui y contribuez.

La raison qui nous oriente à ouvrir, avec vous chères araignées de notre WebKto, cette brèche de réflexion et d’analyse permanente sur les positionnements dans les marchés et les entreprises au Cameroun ; Ce n’est pas tant cette première remarque faite dans le paragraphe précédent, qui n’est pas loin d’être pertinente. Mais c’est en fait une longue série d’observations dont la synthèse peut être résumée par les images de campagnes illustrées dans les paragraphes ci-dessous.

Toutes ces campagnes nous parlent de positionnement ! Elles nous parlent de la place que ces entreprises recherchent ou s’attellent à consolider auprès de leur cibles. Plusieurs analyses nous amènent alors à prendre la parole. Outre les raisons personnelles, celles liées au marketing et à la stratégie de l’entreprise sont de trois principaux ordres :

1. Tout le monde se positionne!
Les secteurs d’activité expriment de plus en plus leurs positions et les positionnements défendus. Rappelez vous il y a de cela quelque temps un acteur comme KETCH dans le secteur du des travaux de constructions (BTP) ne ferait « ni plan, ni calcul » pour déployer une campagne de positionnement publicitaire auprès de sa cible. Et pourtant!

Tout le monde veut se positionner! Une remarque qui justifie d’une part la densification et la maturité dans la conception et l’expression stratégique des acteurs dans nos marchés, mais aussi une concurrence plus forte qui force à mourir ceux qui ne se positionneront pas. Ainsi tout le monde prendra à terme la parole pour dire ce qu’il est, quelque soit son métier et son secteur d’activité. Et peut être, qui sait, un jour même nos états africains à l’exemple de leur homologues occidentaux apprendront à positionner leurs services, et à se positionner dans le monde.

2. Un professionnalisme plus tactique que stratégique!
Si les campagnes qui expriment la stratégie de l’entreprise sont plus opérationnelles, il y a un risque que la succession de ces campagnes éloigne l’entreprise de la position stratégique centrale qu’elle veut défendre pour le consommateur et de son image dans le marché. S’il faut dans « le feu de l’action » répondre par une tactique sur les prix à un concurrent qui se positionne sur les prix bas, il y a un risque de s’éloigner par exemple de son positionnement défendu sur la qualité.
On pourrait penser que les acteurs, offreurs de nos marchés, semblent se donner plus la tâche à la créativité publicitaire qu’au respect d’un positionnement publicitaire inscrit dans le positionnement d’ensemble de l’entreprise. Alors, que faire et comment le faire dans de pareils cas de figure ? Nous y apporterons ensemble des éléments de réponse dans les prochaines réflexions que nous mènerons.


3. Une interrogation sur la maturité du consommateur camerounais.
Près de cinquante années maintenant après l’indépendance, bientôt dix ans après l’ouverture des barrières, l’importation des cultures et la mondialisation, les marchés et les consommateurs camerounais, entreprises comme particuliers, sont-ils prêts à accepter les marques et tous leurs contenus?

C’est aussi une question importante que chacun de nous s’est souvent posé face au succès ou à l’échec d’une action ou d’une campagne : Ont-ils vraiment compris ce que nous voulions qu’ils pensent de nous, où alors c’est juste un effet ponctuels ? La fidélité, le positionnement de la marque, l’engagement, les communautés de consommateurs…En sommes nous encore trop loin ? Oui, le consommateur camerounais est-il juste un acheteur ou alors un réel décideur qui intègre des données bien plus complexes que le prix et le lieu d’achat dans sa considération d’un produit ou d’une marque ? Peut-il vraiment prendre en compte et comprendre le positionnement exprimé de l’entreprise, quel que soit l’outil du mix déployé (prix, publicité, réseau de distribution, packaging…) ?

C’est une question d’ensemble à laquelle nous tenterons de répondre au travers de chacun des cas que nous décrypterons ensemble. La réponse à cette question nous permettra de doser à chaque fois le niveau de conception stratégique à déployer pour chaque marché, dans le but d’améliorer l’impact des actions à long terme. Mais aussi à dresser l’historique de la courbe de vie de ces marchés et secteurs d’activité sur lesquels nous nous pencherons. Nous pourrons alors mieux en parler à la génération qui prendra la relève après nous.

Ce sont toutes ces remarques qui nous amènent à une préoccupation centrale pour chacune des propositions de réflexion que nous porterons sur notre toile commune : EST-CE QUE «CA MARCHE ?». Est ce que pour le consommateur au Cameroun, ce qui est mené actuellement comme actions par les offreurs, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour que ça marche ?

Nous analyserons les approches qui marquent le plus les marchés ou apportent des changements réels pour savoir comment réellement, ça marche. Nous le ferons au travers d’analyse des ventes réalisées, de l’image construite, des autres chiffres et autres retombées collectés ou déclarés ; tous ceci par le biais d’informations issue d’enquêtes et d’études (documentaires, exploratoires, qualitatives ou sondages quantitatifs) dans les entreprises concernées ou auprès du consommateur au Cameroun, pour ressortir de son « esprit » le positionnement perçu face à celui vendu par l’entreprise.

Cette rubrique dans le marketing stratégique et dans le positionnement que nous voulons baptiser : « EST-CE QUE CA MARCHE ? » est fortement justifiée par une volonté de partage de bon critères et outils (issues de la littérature marketing et stratégique) pour penser et mettre en œuvre un positionnement. D’autre par elle se justifie par une volonté d’échanger sur les idées qui ont réussi et les pistes qui réussissent ou pas, afin d’identifier les ouvertures restantes dans nos marchés.

Ce serait un partage d’information et un regard critique pour améliorer vos contributions personnelles dans votre environnement de travail, et participer à la construction de vos entreprises et de nos secteurs d’activités. Pour citer un célèbre publicitaire et enseignant de la KTO, BILANA J.C. : "C’est du choc des idées que jaillit la lumière ! "

Vous pourrez donc vous amuser en attendant en re-parcourant les positionnements ci-dessus (dans les campagnes publicitaires illustrées). Ils pourraient vous apporter des idées critiques ou constructives. Alors, la prochaine fois que vous verrez l’une des questions posées dans un secteur pour savoir dans le prochain article, si vraiment « ça marche », n’hésitez pas à en tirer une leçon ou alors à partager votre expérience de toute nature qu’elle soit ; pour que, nous tous, leader émergeant d’aujourd’hui, sachions nous en inspirer au moment crucial de la prise de décision…pour « qu’elle marche ».


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Téléphonie Mobile Et L'Orientation Client : Nouveau Paradigme Ou Mirage Publicitaire ?

Par Sabin BETEBE:
« Le marketing est le mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont leurs besoins et désirs au moyen de la création et de l’échange de produits et autres entités de valeur pour autrui » (P. KOTLER et B. DUBOIS).

Le 20e siècle aura vu la gestion de l’échange avec le marché évoluer sous diverses optiques. De l’optique production à l’optique vente, passant par l’optique produit, toutes ces formes aussi variées que limitées se focalisaient uniquement sur l’entreprise elle-même.

La nécessité de créer, de délivrer et de communiquer de la valeur n’étant pas alors mise en évidence. C’est donc cette dernière mission que viendra plus tard remplir l’optique marketing. Celle-ci exige une orientation centrée sur le client, ses besoins et ses désirs, et une adaptation cohérente, non pas erratique, des différentes variables Produit - Prix - Distribution - Communication.

En d’autres termes, c’est par une bonne analyse du marché qu’on concevra le produit qui a les valeurs ou attributs qu’il lui faut, au prix adéquat, distribué dans des canaux accessibles. La communication serait, en toute évidence, la variable qui viendra le faire connaître (registre cognitif), le faire aimer (registre affectif) et le faire acheter (registre conatif).

La critique doit être constructive, car elle nous pousse à nous surpasser. Cette inspiration de Dale CANNERGIE m’amène à porter un regard critique, mélioratif non pas péjoratif, vers un secteur qui présente des particularités indéniables au Cameroun : le secteur de la téléphonie mobile. S’il participe de très forte manière à l’économie nationale (PIB, emplois, investissements, etc.), il présente aussi un dynamisme commercial des plus remarquables traduit par la quête permanente des parts de marché, la fidélisation de la clientèle et une effervescence en actions communicationnelles qui « perturbe » le consommateur et pousse chacun des acteurs à innover au quotidien.

Cependant, peut-on encore croire en la franchise de leurs messages publicitaires vis-à-vis de leur marché de consommateurs ? Pourrait-on encore prétendre à un souci d’attribuer des valeurs intrinsèques et extrinsèques au produit , des valeurs qui sont recherchées par les abonnés ?

Si tous ces annonceurs optent pour une image de marque forte, il n’en est pas moins que la qualité perçue par les clients n’est pas irréprochable. La qualité (ndlr) englobe l’ensemble des caractéristiques d’un produit ou d’un service qui affectent sa capacité à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.

Les abonnés ont des attentes. Et la prétention à l’existence de cette qualité n’est valable que lorsque les attentes de ces abonnés sont satisfaites. Et (ce n’est qu’un rappel) la diversité des attentes non satisfaites des abonnés n’est plus à démontrer.

Une étude qualitative menée en 2008 dans le cadre de nos recherches propres auprès d’un panel de 12 répondants, nous a permis de déceler de nombreuses incohérences. Et diverses sont les plaintes. Notamment celles afférentes à la saturation du réseau en périodes de forts flux ; « il devient aléatoire de communiquer sûrement avec un ami les jours de fêtes ». La non disponibilité du service client (numéros courts) ; « j’avais besoin de savoir comment sauvegarder mes numéros… j’ai à plusieurs reprises appelé le service client, mais tous les correspondants étaient occupés ». La limitation du réseau ; « quand je suis sur l’axe lourd Yaoundé - Douala en voyage d’affaires, mes communications sont en permanence interrompues ». L’indisponibilité des cartes de recharge ; « j’ai ‘pris les ailes’, mais il me faut traverser toute la ville pour espérer trouver une carte easy recharge ». La surcharge du réseau ; « parfois, il me faut lancer le même appel plusieurs fois pour espérer avoir la ligne… ». Entre autres, et l’on ne saurait être moins exhaustif.

Le recueil de ces informations porte à croire en un mirage publicitaire, tant les messages des annonceurs sont émoustillants. De l’omniprésence et la référence pour l’un, à l’assurance du lendemain pour l’autre passant par la mobilité pour un tiers, la cohérence de ces axes de communication avec l’opérationnel semble mitigée.

MTN s’est d’abord positionné sur la couverture du réseau, puis sur le meilleur réseau malgré tous les déboires qu’on lui a connus. Après avoir longtemps misé sur l’avenir en utilisant la jeunesse dans ses messages, Orange a préféré annoncer qu'elle gagne du terrain au quotidien par l’extension permanente de son réseau. Ce qui s’observe également chez CAMTEL qui communique sans cesse sur l’élargissement de son réseau.

La question essentielle porte alors sur l’essai de minimisation, voire de rupture, entre l’image voulue par les annonceurs et l’image perçue par les abonnés. Car, une marque, c’est un nom qui a du pouvoir (Françoise BONNAL). Et la marque n’est pas, et ne saurait être, sous le contrôle de l’entreprise. Elle est sous la souveraineté du client. Et l’orientation client en est le plus fervent moyen…

Sabin BETEBE,
Ingénieur Commercial
UCAC


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« Yes We Can »: Pour ou Contre ?


La semaine dernière, Jean Claude Bilana directeur du Cabinet de Communication Idées Neuves et Jacques Elimbi adjoint du directeur marketing à la SABC, ont été confrontés au sujet de l’utilisation du slogan "Yes We Can" par les entreprises camerounaises. Voici mon analyse, à vous de décider !

Pour mieux comprendre, il faudrait commencer par définir ce que c’est qu’un slogan. Un slogan est une phrase simple, répétitive et facile à retenir. Il est souvent utilisé pour exprimer une idée ou un objectif, stimuler une action ou susciter une croyance, attirer l’attention sur un aspect du produit. Il peut être breveté et transformé en marque commerciale ou marque déposée.

Selon Jean Claude Bilana : C'est une erreur professionnelle

« (…) Le fait n'est même pas de vendre le slogan, c'est la façon de décliner ce slogan. Il faut écrire « Yes we can » en mettant des guillemets et en écrivant la référence en bas de l'affiche (…)

Cela peut être une erreur et/ou une panne d'inspiration. C'est-à-dire qu'on veut capitaliser sur l'effet de cet homme et il faut vite faire parce qu'il peut chuter dans les sondages. Professionnellement, il y a quelques légèretés qu'on peut comprendre mais qu'on peut aussi corriger.(…)

Cela revient à se demander si tous les créatifs de la République étaient en panne d'imagination, si les annonceurs qui doivent valider leur copie-stratégie,
n'ont pas pu le faire, s'il y a un réel problème par rapport aux créateurs eux-mêmes… Il y a une erreur dans l'utilisation et une autre dans la déclinaison.(…) »

« (…) il s'agit de garder les Camerounais dans l'espoir que les Lions indomptables peuvent gagner la Can et pourquoi pas, la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Nous savons que les Camerounais ont apprécié un rêve qui s'est concrétisé, raison pour laquelle nous avons utilisé cette phrase célèbre »

« (..)En matière de communication, c'est difficile de trouver des phrases simples et courtes qui exprime l'idée qu'on veut faire passer ou qui résume toute une pensée". Alors, "pourquoi aller chercher un autre slogan quand deux personnes se disent "Yes we can" et qu'ils se comprennent ? On a voulu utiliser un terme que les gens comprennent vite, et qui véhicule notre pensée »

Pour ou Contre ? Avant de répondre, voici une analyse à quatre volets : éthique, marketing stratégique et légal. Cette analyse pourrait nous guider dans la formulation de notre décision.

Sur le plan éthique
La SABC utilise le slogan « Yes We Can » pour profiter de la notoriété et l’expérience de Barack Obama. Mais si vous utilisez la notoriété ou les accomplissements de quelqu’un pour faire du profit, n’est-il pas juste de les partager avec elle ? En d’autres termes n’est-il pas juste de lui payer des droits patrimoniaux ?

Certains ont dit que ce slogan n’est pas breveté, et peut être utilisé sans danger. Cela vous amène à vous demander, si en l’absence de réglementation, l’éthique devrait-elle perdre sa valeur ? Certainement pas, et c’est pourquoi l’utilisation de ce slogan par la SABC et les autres entreprises dans les circonstances actuelles n’est pas éthique.

Sur le plan marketing
Le slogan est un élément important du positionnement. Ce que l’on pense de votre slogan a des répercussions sur ce que l’on pense de votre produit. Imaginons que les lions indomptables gagnent la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La « 33 Export » restera ce qu’elle a toujours été : Le support numéro un du football en Afrique. En d’autres termes, elle ne gagnera rien en termes de positionnement.

Maintenant imaginons que les lions ne gagnent pas la CAN, le slogan « Yes, We Can » peut très vite être transformé en « No, We Cannot ». Au cas échéant, la « 33 export » pourrait être perçue comme la bière des perdants. On voit bien qu’en terme de positionnement la SABC a tout à perdre et rien n’à gagner en choisissant d’utiliser ce slogan.

La SABC d’après M. Elimbi, utilise ce slogan par ce qu’il est difficile de trouver mieux. Ok, on n’arrive pas à résoudre un exercice alors on copie chez le voisin. Êtes-vous d’accord avec ça ? Enfin, je veux dire que le mimétisme est la stratégie des suiveurs, les leaders innovent . Et quand ils copient, ils le font intelligemment, Pas « Yes We C.A.N », voyons soyons sérieux !

La SABC n’opère pas seulement au Cameroun, et son produit ‘33’ Export est consommé dans de nombreux pays en Afrique. Certains de ces pays sont également qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations. En disant « Yes We C.A.N », la SABC est donc en train de faire la même promesse à des protagonistes. Ce slogan risque de devenir « No, We Cannot » pour les pays qui auront perdu. Le cannibalisme de son positionnement est inévitable.

Sur le plan de la stratégie compétitive
Le slogan est un élément de différenciation. Par conséquent, il doit être distinctif. Si la ’33 export est « Yes We C.A.N » et que l’ « Odontole » est « Yes We Can » on se pose la question de savoir qui est qui?. La SABC a clairement choisi de quitter la première division pour aller jouer en troisième division. Vous comprenez donc quand Jean Claude Bilana parle d’erreur professionnelle !

Sur le plan légal
Selon le quotidien Mutations, les brasseries du Cameroun soutiennent que :
« On ne peut pas parler de droits d'auteurs dans la mesure où ce slogan ne peut être breveté »
Cette affirmation doit être réexaminée car voici une liste de slogans similaires qui ont été brevetés auprès de l’United States Patent and Trade Office(USPTO) le bureau Américain des brevets et des marques de commerce. Et voici des textes (voir p-87) de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) où nous pouvons retrouver les signes qui peuvent être admis pour l’obtention d’un brevet. Toutefois, le « Yes We C.A.N » de la SABC bien que problématique, semble ne pas avoir été breveté.

La SABC est l’une des meilleures entreprises du Cameroun et le leader de son secteur. Elle regorge de nombreux talents. Mais en décidant d’utiliser ce slogan, elle a fait preuve d’une légèreté professionnelle qui n’est pas du tout caractéristique de sa façon d’opérer.

Elle a par la même occasion dévalué les compétences des créatifs de la République Camerounaise, car en choisissant de copier, elle insinue qu’ils n’ont pas été capables de faire mieux.

Pour revenir à notre question de départ, suis –je pour ou contre l’utilisation de ce slogan par la SABC ? Vous l’avez certainement déjà deviné, je suis contre. Quel est votre opinion?

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Sources : (1) Le quotidien Mutations, (2) United States Patent and Trade Office (3) Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle

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