L’une des choses les moins évidentes dans un environnement concurrentiel, c’est de savoir gérer son portefeuille efficacement et de devancer ainsi sa concurrence. Cet avantage passe par le gain d’un positionnement meilleur sur le marché cible qui peut découler de plusieurs facteurs.
Par analogie simplifiée, il n’est pas moins évident de savoir gérer son patron, non pas dans un environnement concurrentiel, mais plutôt un environnement de travail plein de challenges et d’embuches. Pour le commun des mortels, c’est à votre patron de vous superviser, mais il existe certaines situations clés où l’inversion des rôles peut jouer en votre faveur. C’est cet ensemble d’astuces que je vais oser appeler « le mix du marketing individuel de l’employé ». C’est un ensemble d’outils nécessaires à l’analyse transactionnelle face à celui pour qui vous bossez.
1) Vous
Le « vous » n’étant pas entendu sur le plan personnel, mais plutôt sur le plan professionnel : vos responsabilités, vos missions, vos objectifs, votre ligne hiérarchique et de collaborateurs. Il s’agit de l’affirmation de votre job description. Il est donc important pour chacun de se cadrer dans les missions qui sont les siennes en sachant se remettre en cause sans abdiquer lorsqu’il faut combattre, mais sans s’épuiser si l’entêtement s’avère stérile.
2) Votre valeur ajoutée
Votre valeur ajoutée se mesure de plusieurs manières :
Avant vous, comment se comportait votre service, votre portefeuille ? Avez-vous apporté quelque chose de plus ?
Comment êtes-vous perçu par les autres ? Est-ce celui qui court les bureaux pour des séances emballées de causeries ludiques alors que des tonnes d’instances vous attendent ? Ou alors, comme celui qui a un sens du professionnalisme poussé et qui n’a recours à des causettes que pour y trouver une pause de détente avant de rebondir au mieux ?
Comment abordez-vous les problèmes qui vous sont posées ? Etes-vous de ceux qui disent : je ne suis pas payé pour ça, ou alors qui participent au développement même des autres activités, et qui, par conséquent, s’informent plus sur l’entreprise et gagnent de l’altitude ?
Autant d’exemples. Il est important d’épouser la culture de l’entreprise pour laquelle on bosse et de ne pas aller contre le système au risque de se voir sifflé « hors-jeu » par ce système et être, pour ainsi dire, dans la liste rouge ou noire selon les jargons.
3) Les opportunités offertes
Cette variable nous instruit sur les possibilités d’évolution, non pas des plans de carrière clairs (les experts RH peuvent nous y éclairer mieux que quiconque). Ce n’est que si l’amont est ouvert que l’aval sera ascendant. Sachez donc vous renseigner sur les perspectives en amont, vous positionner en conséquence comme l’homme de la situation le moment venu. Vous pouvez aussi jouer sur une nouvelle orientation stratégique qui impliquera de nouveaux postes susceptibles de vous offrir une évolution.
4) Votre aura
Votre aura est pour vous ce que les phares sont au véhicule nocturne : ils lui permettent de mieux avancer. Votre aura est cependant pour les autres ce que la lumière est la lune : c’est elle qui lui permet d’être vue, appréciée et sollicitée. Une aura positive se construit grâce à votre valeur ajoutée, votre truc à vous…
5) Votre interface au quotidien
L’interface comprend l’ensemble des acteurs que vous avez à rencontrer chaque jour. Ce sont les collègues, les clients, les prestataires, les fournisseurs, etc. Ayez le sens des RP. Sachez vous distinguer favorablement de façon à rendre unanime tout le monde sur votre professionnalisme tant il est vrai que ce qui est communément admis est difficilement contesté et de ce fait, devient un fait véridique.
Toutes ces conclusions sont le fruit d’observations personnelles faites. Il est possible que d’autres aient des avis divergents et donc, que ce mix ne soit pas toujours vérifié. Il vous est donc libre de le valider, de l’améliorer, ou de le contredire.
Par analogie simplifiée, il n’est pas moins évident de savoir gérer son patron, non pas dans un environnement concurrentiel, mais plutôt un environnement de travail plein de challenges et d’embuches. Pour le commun des mortels, c’est à votre patron de vous superviser, mais il existe certaines situations clés où l’inversion des rôles peut jouer en votre faveur. C’est cet ensemble d’astuces que je vais oser appeler « le mix du marketing individuel de l’employé ». C’est un ensemble d’outils nécessaires à l’analyse transactionnelle face à celui pour qui vous bossez.
1) Vous
Le « vous » n’étant pas entendu sur le plan personnel, mais plutôt sur le plan professionnel : vos responsabilités, vos missions, vos objectifs, votre ligne hiérarchique et de collaborateurs. Il s’agit de l’affirmation de votre job description. Il est donc important pour chacun de se cadrer dans les missions qui sont les siennes en sachant se remettre en cause sans abdiquer lorsqu’il faut combattre, mais sans s’épuiser si l’entêtement s’avère stérile.
2) Votre valeur ajoutée
Votre valeur ajoutée se mesure de plusieurs manières :
Avant vous, comment se comportait votre service, votre portefeuille ? Avez-vous apporté quelque chose de plus ?
Comment êtes-vous perçu par les autres ? Est-ce celui qui court les bureaux pour des séances emballées de causeries ludiques alors que des tonnes d’instances vous attendent ? Ou alors, comme celui qui a un sens du professionnalisme poussé et qui n’a recours à des causettes que pour y trouver une pause de détente avant de rebondir au mieux ?
Comment abordez-vous les problèmes qui vous sont posées ? Etes-vous de ceux qui disent : je ne suis pas payé pour ça, ou alors qui participent au développement même des autres activités, et qui, par conséquent, s’informent plus sur l’entreprise et gagnent de l’altitude ?
Autant d’exemples. Il est important d’épouser la culture de l’entreprise pour laquelle on bosse et de ne pas aller contre le système au risque de se voir sifflé « hors-jeu » par ce système et être, pour ainsi dire, dans la liste rouge ou noire selon les jargons.
3) Les opportunités offertes
Cette variable nous instruit sur les possibilités d’évolution, non pas des plans de carrière clairs (les experts RH peuvent nous y éclairer mieux que quiconque). Ce n’est que si l’amont est ouvert que l’aval sera ascendant. Sachez donc vous renseigner sur les perspectives en amont, vous positionner en conséquence comme l’homme de la situation le moment venu. Vous pouvez aussi jouer sur une nouvelle orientation stratégique qui impliquera de nouveaux postes susceptibles de vous offrir une évolution.
4) Votre aura
Votre aura est pour vous ce que les phares sont au véhicule nocturne : ils lui permettent de mieux avancer. Votre aura est cependant pour les autres ce que la lumière est la lune : c’est elle qui lui permet d’être vue, appréciée et sollicitée. Une aura positive se construit grâce à votre valeur ajoutée, votre truc à vous…
5) Votre interface au quotidien
L’interface comprend l’ensemble des acteurs que vous avez à rencontrer chaque jour. Ce sont les collègues, les clients, les prestataires, les fournisseurs, etc. Ayez le sens des RP. Sachez vous distinguer favorablement de façon à rendre unanime tout le monde sur votre professionnalisme tant il est vrai que ce qui est communément admis est difficilement contesté et de ce fait, devient un fait véridique.
Toutes ces conclusions sont le fruit d’observations personnelles faites. Il est possible que d’autres aient des avis divergents et donc, que ce mix ne soit pas toujours vérifié. Il vous est donc libre de le valider, de l’améliorer, ou de le contredire.
2 commentaires:
Excellent texte !
Comme à son habitude, Sabin nous gratifie d'un article qui brille par son sens pratique!
Des recommandations précieuses y figurent !!
Pour ceux qui s'y retrouvent, puisez-y le maximum d'inspiration possible!!
Bien à toi Sabin...
Yannick TAMEZE
Merci Monsieur pour ces enseignements
votre stagiaire, Idrice NKOUNGA.
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